Les nouvelles contraintes liées à l’ouverture des marchés… en quelque sorte vers un libéralisme accru… ne peuvent pas aller dans le sens de MIX raisonnés.
En effet, chaque fournisseur d’électricité verra en premier sa rentabilité (vente de sa production) avant de voir l’intérêt collectif par une utilisation raisonnée et à bon escient des différentes sources d’électricité disponibles à un instant T.
Ainsi, entre les fournisseurs d’énergies dites intermittentes (photovoltaïque, éolien, marée…) et ceux fournissant des énergies plus constantes (nucléaire, hydroélectrique, charbon, lignite, fuel, gaz, méthane …), il ne peut y avoir entente que si ces fournisseurs sont regroupés sous une même et unique enseigne. Bruxelles, le libéralisme galopant, l’ouverture des marchés à la concurrence.. vont à l’encontre de ce que ces mêmes acteurs aimeraient mettre en place via les COP21 (et précédentes et suivantes..)
Le principe de MIX raisonné n’est donc possible que si, dès que soleil, vent, marée,… sont actifs les trop-pleins d’électricité produite servent au stockage soit dans des batteries, soit dans des retenues d’eau en hauteur (barrage + pompage/turbinage), soit par transformation de l’électricité (hydrogène, oxygène, …) etc.
Aussi, l’ouverture à la concurrence d’entreprises comme EDF ne nous permettra pas d’aller rapidement, intelligemment, raisonnablement vers des comportements solidaires et durables dans la mise en place de nouveaux MIX énergétiques.
Pierre Leroy
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